La morelle douce-amère, surnommée "raisin du Diable", illustre le mois de septembre de mon calendrier 2016. Je lui ai déjà consacré un article ICI.
Plante vivace des sous-bois, la morelle
hésite entre être une herbacée, une liane ou même un arbuste, ses
tiges peuvent atteindre jusqu'à trois mètres. Elle est considérée
comme une mauvaise herbe, alors qu'elle peut être décorative avec
ses feuilles pétiolées, ses fleurs violettes et jaunes, ses baies
rouges.
Elle fleurit de juin à septembre. Ses baies sont toxiques lorsqu'elles sont vertes,
de moins en moins au fil de la saison. Les parties vertes, elles,
contiennent peu d'alcaloïde. Ses
feuilles d'abord douces deviennent amères, d'où son surnom. Sa tige
ressemble au réglisse.
Dans un jardin ardéchois à l'abandon |
La
morelle a un emploi médical modeste. Elle
soigne les affections cutanées, les contusions, certaines maladies
de peau, en cataplasmes. Elle a des propriétés dépuratives et
sudorifique. Avec les rameaux âgé de 2 à 3 ans on prépare une
décoction à consommer dans les deux jours, ou une infusion après
macération pendant un jour, filtrage puis ébullition.
Elle est moins active et moins
dangereuse que la morelle noire, aux fleurs blanches et aux fruits
noirs.
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