dimanche 4 septembre 2016

La morelle douce-amère - Solanum dulcamara - Bittersweet

La morelle douce-amère,  surnommée  "raisin du Diable", illustre le mois de septembre de mon calendrier 2016. Je lui ai déjà consacré un article ICI.


Plante vivace des sous-bois, la morelle hésite entre être une herbacée, une liane ou même un arbuste, ses tiges peuvent atteindre jusqu'à trois mètres. Elle est considérée comme une mauvaise herbe, alors qu'elle peut être décorative avec ses feuilles pétiolées, ses fleurs violettes et jaunes, ses baies rouges. 
Elle fleurit de juin à septembre. Ses baies sont toxiques lorsqu'elles sont vertes, de moins en moins au fil de la saison. Les parties vertes, elles, contiennent peu d'alcaloïde. Ses feuilles d'abord douces deviennent amères, d'où son surnom. Sa tige ressemble au réglisse.

Dans un jardin ardéchois à l'abandon


La morelle a un emploi médical modeste. Elle soigne les affections cutanées, les contusions, certaines maladies de peau, en cataplasmes. Elle a des propriétés dépuratives et sudorifique. Avec les rameaux âgé de 2 à 3 ans on prépare une décoction à consommer dans les deux jours, ou une infusion après macération pendant un jour, filtrage puis ébullition.
Elle est moins active et moins dangereuse que la morelle noire, aux fleurs blanches et aux fruits noirs.

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