Le
coquelicot, papaver
rhoeas,
pavot
ou encore ponceau, comme toutes les plantes
que j'ai choisies, est comestible.
- Les pétales et les graines se ramassent de mai à juillet. Pincer les pétales et tirer, on épargne ainsi le bulbe et les pistils.
- Crues, les pétales de coquelicots égayent une banale salade verte.
- Cuites, on peut en faire des sirops, des bonbons, des liqueurs, et des tisanes.
- Si les graines se consomment, les fruits sont, eux, toxiques.
- Le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge.
Soupe
de Ponceau
–
appréciée de Louis XIV
250g
de jeunes feuilles de coquelicots
200g de jeunes pousses d'ortie
3 pommes de terre
200g de jeunes pousses d'ortie
3 pommes de terre
Vous
pouvez préparer la soupe selon votre façon de faire. En général
je fais d'abord "suer" des oignons dans un peu d'huile,
idem pour les légumes choisis. Ensuite je verse l'eau et je rajoute
les pommes de terre.
Sirop et gelée
de coquelicot
Mettre l’eau à bouillir avec un jus
de citron- ajouter les pétales, attendre l’ébullition et couper
le feu- laisser infuser une heure puis filtrer en exprimant bien à
travers un linge, puis peser le jus recueilli.
Sirop :
Ajouter le même poids de sucre et porter à nouveau à ébullition.
Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser cuire très
doucement deux à trois minutes en tournant, jusqu'à la consistance
désirée. Arrêter la cuisson et verser dans des bouteilles
préalablement ébouillantées.
Gelée :
ajouter 80% du poids en sucre contenant le gélifiant. Mettre à
cuire avec le sucre en tenant compte des instructions du paquet.
Mettre en pots stérilisés et retournez les jusqu’à complet
refroidissement. Le gelée doit figer rapidement quand on en dépose
une goutte sur une assiette froide.
Champ de coquelicots dans les Alpes de
Haute Provence : contrairement au bleuet, le coquelicot a résisté
aux pesticides et à l'agriculture moderne.
Article transféré depuis Entre Toiles et Papiers
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Commentaires déposés lors de la première publication sur EKLABLOG :
RépondreSupprimerTriskèle http://triskele.eklablog.com/
Jeudi 1er Mai 2014 à 11:03
Le coquelicot est ma fleur préférée, si belle et si fragile que je ne veux pas la cueillir.
Mais merci pour toutes ces belles recettes que je ne ferai jamais, bises.Je viens de tomber sur un très joli texte dans un blog, qui correspond à ce que je pense des coquelicots:« Ma chérie, ne cueille jamais les coquelicots pour en faire un bouquet, car ils n’y survivraient pas. Ces fleurs se nourrissent de la terre et uniquement de la terre… Un vase serait leur linceul. Le coquelicot est fragile. Il grandit libre, au milieu de ses semblables, dans son habitat naturel. Il donne à la nature une couleur sans pareille, unique et envoûtante… Couper, une fleur de coquelicot c’est comme tuer la liberté de s’épanouir,… c’est mal ! Quand on la sectionne d’ailleurs, la tige pleure ou saigne, on ne sait pas vraiment. Mais le liquide blanc qui s’échappe de la blessure de la tige ressemble à du lait. Il me fait penser à une prière…, une larme…, un regret… »
Trouvé ici: http://julienmonami.over-blog.com/article-27561284.html
Passe une belle semaine Fardoise, le soleil est arrivé, bises.
Neige C http://neige-cesmede-58.eklablog.com/
Mercredi 7 Mai 2014 à 22:49
Bonjour Fardoise, J'ai bien aimé ton article sur le coquelicot, toutefois je suis comme Trikèle, je n'aime pas cueillir cette fleur si délicate et si belle qui d'ailleurs se fane très rapidement lorsqu' elle est coupée de son environnement. Et c'est si joli un champs de coquelicots...Ici en Turquie, les coquelicots poussent abondamment, nous en avons tout autour de chez nous, ils poussent même à travers les pavés autobloquants sur le bas côtés des routes. Leurs teintes sont d'un rouge plus foncé, plus profond que ceux que j'ai pu voir en France, ils sont vraiment splendides, je préfère les admirer à l'état naturel, je ne m'en lasse pas! Lol
Je te souhaite un excellent week-end, au plaisir Fardoise
ponyo
Vendredi 9 Mai 2014 à 21:00 Dans tout un champ, on peut bien en cueillir quelques unes! Et pour les faire tenir presque une semaine en vase (oui, messieurs-dames!) il suffit, dès que vous venez de la cueillir, de brûler l'extrémité de la tige avec la flamme d'un briquet ou d'une bougie. C'est radical!!!! Testé et approuvé: foi d'ikebaniste (c'est à dire pratiquante d'art floral japonais). Sans en cueillir des brassées un bouquet avec 3 coquelicots, c'est magnifique... et il faut moins de fleurs que pour tes recettes de rêve...