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mardi 16 avril 2024

Calendrier 2024 - autour des plantes protégées - avril : le glaieul des marais

 

 


 

Glaïeul des marais - Gladiolus palustris Gaudin.

plante vivace de la famille des Iridaceae.

Cette superbe plante à fleurs rose carmin est dite héliophile (qui affectionne la lumière) des prairies humides. Elle se développe généralement aux étages collinéens et montagnards sur des sols pauvres en nutriments et riches en matière organique.

Il est présent dans de rares zones en France, notamment en Haut et Bas-Rhin, Jura, Ain et Haute-Savoie. Il pourrait s’éteindre en raison de la disparition progressive des zones humides.

mercredi 17 mars 2021

La cardamine des prés

 

 

Petite fleur discrète, elle fleurit ici au bord du Rhône, mais on peut la trouver partout dans les herbes. Elle fait partie de ces fleurs qui, par leur multiplication, colorent les prés et autres étendues herbacées humides. 

"La Cardamine des prés ou Cresson des prés (Cardamine pratensis), est une plante herbacée vivace de la famille des Brassicacées.

Alimentaire

Les jeunes pousses et les jeunes feuilles récoltées avant la floraison sont comestibles et consommées de préférence crues car la cuisson leur fait perdre leur goût caractéristique. Elles contiennent un glucoside soufré, la glucocochléarine qui leur donnent un goût de cresson légèrement épicé. Elles ont parfois un goût d'éther et une amertume plus ou moins prononcée. Riches en vitamine C, elles sont utilisées dans les salades composées (seules, elles sont trop fortes), sandwiches, crudités, mais aussi comme épices dans les fromages à pâte fraîche ou de type Quark.

Médicinal

Cette plante est tonique, stomachique, expectorante et antiscorbutique, d'où l'utilisation des feuilles pour concocter des tisanes. "  

Wikipedia

En cuisine : https://cuisinesauvage.org/

 

dimanche 28 juin 2020

Un peu de la flore des canaux de Valence


Les canaux de Valence constituent un écosystème particulier, en faisant circuler dans toute la ville (le plus souvent à couvert) l'eau venue du Vercors et qui reste toute l'année à température constante, et limpide. Le respect de cet écosystème fragile est défendu par une charte, et une association (aufildeleau26).
Samedi, une sortie avec le groupe photo de la MJC de Guilherand nous a permis de pouvoir suivre une partie des canaux, le canal des Malcontents, principalement, et la zone humide de Châteauvert et une partie du canal de la Petite Marquise. En cette période de l'année la flore est variée, celle des canaux mêmes peut-être un peu moins, surtout dans la zone humide :



le rubanier ramier est présent presque partout, tout comme le potamot et la callitriche.



? - à noter que c'est sous l'eau




inflorescence du rubanier dressé


et sur les berges :


Myosotis

Scrofulaire


salicaire commune



Morelle douce-amère
 

et même des buddléias




et d'autres plantes :

lundi 28 octobre 2019

Histoires de menthes sauvages


Parmi toutes les menthes sauvages j'ai pu identifier deux espèces sur les bords du Rhône à Guilherand Granges, et plus particulièrement dans la lône (*)




 A gauche la menthe aquatique et à droite la menthe odorante

Toutes les deux sont identifiables à leurs inflorescences particulières, qui ne peuvent être confondues avec celle de la menthe en épi, ou menthe verte, leurs feuilles non plus,


J'ai déjà consacré un article à la menthe aquatique (Mentha aquatica), - ICI -   qui pousse pratiquement les pieds dans l'eau, elle est même une bonne fixatrice des berges. La menthe poivrée, dont elle est proche, a été obtenue en Angleterre par croisement avec la menthe verte (pour la sauce à la menthe ?). Elle facilite la digestion, soigne les problèmes de bronches, calme les nerfs, les crampes, les migraines et les insomnie.

La menthe odorante ou menthe à feuilles rondes (Mentha suaveolens - menthe suave) est elle aussi une plante de milieu humide et de sentiers ombragés, commune en milieu méditerranéen. En plus des propriétés médicinales communes à toutes les menthes elle associe des propriétés antibactériennes, anti-oxydantes, plus fortes que pour les autres menthes, et insecticides - contre le charançon du riz (Sitophilus oryzae).

Toutes les menthes sont utilisées depuis longtemps pour  leurs effets toniques, stomachiques et antispasmodiques, le plus souvent en infusion. Elles servent aussi  de condiment. Attention tout de même à ne pas en abuser, en raison de la présence de menthofurane – toxique à forte dose
La dose journalière d'un adulte de 50 kg est de 3,5 mg/personne/jour.  Attention surtout à la consommation d'huile essentielle


(*) Les lônes sont des bras en retrait du lit principal qui servaient à réguler le débit du fleuve, alimentées lors des crues ou par infiltration.  Elles disparaissaient depuis la mise en place des canaux de dérivation. Aujourd'hui celles qui ont été réaménagées sont des écosystèmes pour la préservation de la flore et de la faune.

lundi 7 octobre 2019

lundi 8 juillet 2019

La lysimaque commune - Lysimachia vulgaris





Photographiée hier soir sur les bords du Rhône, parmi les roseaux et les graminées, qui gênent un peu la prise de vue. Mais il s'agit bien de lysimaque. Je l'avais déjà repérée dans la lône de Gulherand, en juillet dernier, mais en moins grand nombre, voir ICI.

Si j'avais un doute alors quant à son identification, je n'en n'ai plus aucun ici. 


 
















même avec la gêne des herbes, on reconnait bien les fleurs, par rapport à la planche prise dans Wikipedia


Les graines 

 Plante herbacée qui pousse le long des rivières a aussi plusieurs cultivars, plantes facile de culture mais qui ont besoin d'humidité.
 voir sur le site "Promesses de fleurs"

mardi 23 avril 2019

Fleurs de consoude


Elle repousse depuis deux ans, et c'est la première année qu'elle a beaucoup de fleurs. Des fleurs très caractéristiques avec l'enroulement des bourgeons. 
Elle confirme ainsi sa capacité à pousser, même dans des conditions difficiles, ce qui est le cas sur ma terrasse.  

J'ai présenté cette plante ICI  
et je l'ai croisée au cours de mes balades, au bord des canaux de la Martinette à Romans, ou à Livron ICI

mardi 8 janvier 2019

Dans la lône de Guilherand en hiver


J'aime les couleurs que prend la lône en hiver avec les herbes sèches notamment.
Les tiges séchées des jussies forment des volutes, que j'ai beaucoup photographiées aussi.  ICI
Le même endroit l'été dernier :

 

samedi 8 décembre 2018

Grande prêle - Equisetum telmateia

 
grande prêle Equisetum telmateia - Saint Peray 07 novembre 2018

Elle était visible de loin avec ses zébrures foncées. Elle pousse le long d'un ruisseau asséché et donc elle était en partie sèche, d'où son aspect. 
J'ai déjà présenté la prêle des champs, plus petite et plus gracile, ICI : prêle des champs au bord d'un canal de Livron

Les prêles étaient très utilisées, que ce soit pour leur forme :
- elles servaient de goupillon pour nettoyer les casseroles, les bouteilles,
- sèches elles servaient à poncer, notamment les anches des instruments de musique. Cette fonction abrasive est due notamment à sa forte teneur en silice.
Ou pour ses vertus antifongiques, en décoction elles permettent de lutter contre les maladies des végétaux. 
Elles possèdent aussi des propriétés médicinales. 

La grande prêle peut "amener des troubles digestifs, neurologiques et musculaires pour le bétail, en particulier pour les chevaux, en raison de la présence de thiaminase inhibant la production de vitamine B1" Wikipedia - Equisetum telmateia

Certaines espèces d'Equisetidae ont déjà disparu, seul le genre Equisetum a survécu. Wikipedia - Equisetidae


samedi 14 juillet 2018

Dans la lône de Guilherand : lysimaque


Parmi les plantes que j'ai déjà identifiées ici, salicaires, jussie, jonc fleuri, menthe aquatique, une toute petite fleur orangée que j'ai vraiment eu du mal à identifier, surtout parce que les feuillages se mélangent et il m'a fallu agrandir la partie droite,


 pour voir vraiment les feuilles et les boutons, et si l'allure diffère de celle souvent photographiée, elle ressemble beaucoup au dessin proposé par Wikipédia,

lysimaque commune (Lysimachia vulgaris)
 Les autres plantes de la lône sur la page "les lônes" , sur mon autre blog, "Entre Ardèche et Drôme"

samedi 12 mai 2018

La Renouée du Japon et les renouées invasives

J'avais pris des photos du lit du Mialan, à Saint Peray,dont l'une des rives s'est couverte de valérianes -
centranthe rouge (Centranthus ruber)











et j'ai donc photographié aussi la plante de grande taille qui a envahi tout le lit de la rivière, pour mémoire, le cliché pris au même endroit au mois de février :















il n'y avait que des tiges... J'ai pris une autre photographie pour pouvoir identifier la plante en question et il s'avère qu'il s'agit d'une renouée invasive (*)













Depuis j'ai trouvé cette plante sur les bords du Rhône, le long de la promenade de Guilherand, à plusieurs endroits :




Comme ici au début de la digue où elle peut s'étaler à sa guise.
J'ai photographié les tiges qui sont caractéristiques :

sans doute une cousine de la Renouée du Japon : la Renouée de Bohême (R. x bohemica)
référence indiquée dans le groupe Facebook 'Plantes sauvages comestibles et médicinales"


"La Renouée du Japon est originaire des régions méridionales et océaniques d'Asie orientale. Elle a été introduite conjointement avec la Renouée de Sachaline (Fallopia sachalinensis) en Europe et aux Etats-Unis comme plante ornementale et mellifère. Les deux plantes se sont naturalisées dès la fin du XIXème siècle mais n'ont débuté leur colonisation exponentielle que vers le milieu du XXème siècle, après l'existence d'une période de latence (« lag phase » des auteurs anglais) bien documentée pour ces deux espèces."  
 Article sur le site de l'Université de Lyon (*) qui analyse les raisons de la diffusion de cette invasive présente partout en France aujourd'hui. Comme toutes les plantes invasives, elle trouve un terrain favorable à son  expansion qui n'a plus les limites de son environnement d'origine :
  •  pas d'herbivore 
  • des conditions favorables
  • et elle peut avoir le "dessus" sur les espèces locales. C'est toute la biodiversité qui peut être menacée. Voir l'article cité ci-dessus :
(*) "De l'origine du succès de la Renouée du Japon"
Auteurs : Régis Thomas, Noëlie Maurel, Jean-Pierre Moussus et David Busti ; Publication : David Busti 
Elle aurait la particularité d'ingérer les poisons et s'avère ainsi une alliée dans la lutte contre certains parasites et leurs effets, comme la maladie de lyme :
 "La maladie de Lyme, l'approche alternative"
http://lymealternatif.fr/remedes-alternatifs-pour-Lyme/renouee-du-Japon/
Cette même caractéristique la rend impropre à la consommation en Europe, contrairement à leur usage dans les pays d'origine, au Japon ou en Chine. Plus de détails dans l'article de Wikipedia  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_du_Japon


(*) Le 3 juillet, j'ai pris une nouvelle photo à cet endroit, et la renouée a disparu, à sec comme le cours du Mialan dès que l'été arrive. 


lundi 16 avril 2018

Canaux de Valence - poumon vert de la ville


Après les canards que  j'ai présentés sur mon autre blog, ICI,  la flore qui est celle des milieux humides avec une eau à température constante quelle que soit la saison, là le petit rubanier qui suit le courant avec les feuilles allongées. 



 parmi les fleurs de ce début de printemps, beaucoup de pissenlits,

Les premiers iris d'eau


là la promesse de grenouilles et autres crapauds et sans doute de la
Callitriche palustris ou étoile d'eau, à confirmer.
Hier c'était trop tôt pour les libellules.

Plus de détails sur le site de la ville ICI
et j'espère pouvoir participer à une visite plus orientée sur la flore et la faune des canaux.

jeudi 15 février 2018

Les roseaux - Parc Jouvet


Les roseaux du plan d'eau aux plantes aquatiques essaiment, 












L'effet, dans la lumière, est photogénique (voir aussi ICI)

mercredi 1 novembre 2017

Calendrier 2017 autour-du-jaune - l'eupatoire chanvrine

L'eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum, ou herbe de Sainte Cunégonde, origan des marais, Hamp-agrinomy ; pousse dans les mêmes lieux humides que le chanvre d'eau. Plante vivace et composée, elle peut atteindre 1.5m.  Les feuilles ressemblent à celles de chanvre, mais les fleurs en tubes formant des pannicules lui donnent un aspect plus ornemental. Elle fleurit de juillet à septembre

En teinture, on utilise toute la plante, même la racine, cueillie en été, au début de la floraison. Les principes tinctoriaux sont des flavonols. On obtient un jaune mordoré solide au lavage et à la lumière. Autre avantage : celui d'une plante que l'on trouve dans toute la France, l'Europe en Asie Mineure et en Afrique septentrionale. 

 
La racine de la plante  a des propriétés digestives et laxatives. Mais à fortes doses ou en cas d'usage prolongé, elle s'avère toxique à cause des alcaloïdes qu'elle contient.  Ses feuilles fraîches facilitent la cicatrisation, les cerfs blessés viennent se frotter à elle (isaisons.free.fr)
C'est aussi une plante mellifère, très appréciée des papillons,

Canal de la Martinette Romans


dimanche 1 octobre 2017

Calendrier 2017 autour du jaune : la myrte des marais


La Myrte des marais – Myraca gale, est un petit buisson de la famille des myricacées, de 50 cms à 2 mètres, dégageant une odeur aromatique. Elle pousse dans les tourbières et les marais tourbeux d'Europe froide et d'Amérique. Les petites baies rouges, charnues à deux ailes latérales, mûres en septembre octobre, contiennent une huile essentielle dangereuse pour les femmes enceintes, en raison de sa réputation d'abortive. 
Le feuillage odorant éloigne les insectes piqueurs. La plante est utilisée en parfumerie et comme épice. Dans l'Europe du nord ouest son fruit parfumait la bière jusqu'à ce que le houblon la supplante. Elle entre aussi dans la composition des bouquets de mariages royaux.
Des chercheurs écossais étudient la possibilité de faire entrer la myrte des marais dans une crème de soin contre l'acné. Il serait possible aussi d'exploiter ses qualités de bio-herbicide.


 
Les feuilles cueillies à la fin du printemps, utilisées fraîches ou séchées, contiennent des flavonols qui permettent d'obtenir un jaune intense à nuancer avec différents mordants.
Des plantes de la même famille sont utilisées aussi en teinture dans d'autres endroits du monde, Myrica nagi en Asie, Myrica pensylvanica en Amérique du Nord, par exemple.





Autres noms : piment royal, bois sent bon ou myrique baumier pour les francophones d'Amérique. Sweet gale pour les anglo-saxons.



lundi 18 septembre 2017

Flore au bord du canal de Livron, suite


L'eau est présente dans cette partie du canal le long de la rue de Bompard, la flore y est dense et variée, je n'ai eu le temps que de photographier l'une des consoudes en fleurs,

PS, la mienne est défleurie depuis longtemps




















et de la prêle, 


une plante à la fois banale et pourtant surprenante et bien utile. Seule parmi les prêles, celle des champs est utilisée en pharmacopée. Malgré sa toxicité pour le bétail, on peut consommer ses jeunes pousses comme des asperges. C'est un diurétique, et  elle contient des minéraux - mais seuls les pharmaciens sont habilités à la commercialiser car il est possible de la confondre avec   les autres prêles (prêle des marais). C'est aussi un fongicide, en purin, et un colorant jaune.  (*)









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 NB, j'ai déjà parlé de la consoude, ICI et je l'ai photographiée ICI, et au bord du canal de la Martinette à Romans; ICI

(*)  reconnaître la prêle des champs :  la tige centrale est anguleuse et dépasse au sommet de plusieurs centimètres (d'où son surnom de queue de rat), chaque segment est séparé du suivant par une couronne d'une dizaine de dents à la pointe noire, la virole. Le premier segment doit être plus long que la virole. Dernière caractéristique : la section des verticilles forme une étoile à 4 branches. Il faut tenir compte de l'ensemble des critères.
https://www.altheaprovence.com/blog/reconnaitre-prele-champs/
Sur la photo il semble bien qu'il s'agisse d'une prêle des champs.



dimanche 17 septembre 2017

Les crocus au bord d'un canal de Livron


Un tapis de crocus d'automne (plus précisément : sternbergia lutea)  au bord de l'un des canaux découverts hier pour les Journées Européennes du Patrimoine.

mercredi 16 août 2017

Menthe aquatique dans la lône de Guilherand

Photographiée, pour identification, parmi les plantes d'été qui poussent dans la lône de Guilherand, puis disparaissent en hiver. 
Encore appelée :  "Baume d'eau, Baume de rivière, Bonhomme de rivière, Menthe rouge, Riolet, Menthe à grenouille." Wikipedia
Elle a l'odeur et le goût de la menthe poivrée, celle-ci n'est pas sauvage mais est le croisement de la menthe aquatique et de la menthe en épi, (obtenue en Angleterre au XVIIe siècle, sans doute pour la sauce à la menthe ?)
 
NB : J'ai consacré une page aux lônes du Rhône à travers mes articles sur mes deux blogs, celui-ci et sur "Entre Ardèche et Drôme", à travers les saisons et pour montrer leur écosystème. C'est venu de ce que je remarque de nouvelles espèces dans celle où je vais le plus souvent en balade, celle de Guilherand. 

lundi 14 août 2017

La réserve des Ramières du Val de Drôme

Dans un méandre de la Drôme,


c'est d'abord un panorama, avec une belle vue sur le Vercors, et un coin de nature préservée. 


les oiseaux, comme ici cette aigrette, y ont trouvé refuge. Mais on peut y voir aussi des castors, une grande variété de libellules, etc. 
C'est aussi un musée de la flore et de la faune avec par exemple cet étang

où l'on peut voir en "coupe", grâce à une vitre, la vie des larves et autres mollusques,


 C'est aussi, tout simplement une promenade en famille...

 un chemin ombragé facile.