La
collection des papiers de George Sand (1804-1876), conservée au
département des Manuscrits de la BnF, contient lettres et carnets de
voyages, ainsi qu’un journal intime tenu de 1852 à 1876. Gallica
vous propose aujourd’hui un aperçu des notes et pensées de
l’écrivain. Le reste de la collection se trouve
ici bit.ly/PapiersGeorgeSand
samedi 30 mai 2015
les feuillets de Georges Sand
La publication des carnets de voyage de Georges Sand sur Gallica a retenu mon attention car l'article proposait notamment des plantes qu'elle avait cueillies dans le Vaucluse en 1838,
vendredi 29 mai 2015
Portraits de roses
Quelques roses dans un vase, posées à la va-vite - une photographie retravaillée, ont inspiré un petit tableau :
mercredi 27 mai 2015
Une histoire de fleurs - 2 - de l'illustration
Dans sa conférence du 21
mai 2015 à la Médiathèque Rhône Crussol de Guilherand-Granges, Valérie Chansigaud a parlé de l'engouement pour les jardins d'ornement à partir de la Renaissance. Voir article ICI
De cet engouement nait celui pour les fleurs, que l'on retrouve dans les natures mortes, les peintres hollandais sont passés maîtres dans cet art,
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Balthasar van der Ast,
Rijksmuseum, Amsterdam : trois papillons dont deux vulcains. Wikipedia
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Leurs toiles au faux réalisme - bien souvent les espèces de fleurs associées ne fleurissent pas à la même époque, et l'on sait bien qu'il s'agit d'une peinture emplie de symboles - sont un éloge de la nature sous toutes ses formes, et de préférence les plus exotiques. Bien entendu on trouve ici des tulipes, et les variété panachées si prisées alors, dont Valérie Chansigaud nous a dit qu'il s'agit en fait de tulipes atteintes d'une maladie virale.
Avec l'imprimerie les planches botaniques vont elles aussi connaître un essor considérable, lié à l'engouement pour les fleurs et les plantes dans leur ensemble. Il s'agit bien sûr de pourvoir les identifier, et comme aujourd'hui, il s'agit aussi de "catalogues".
Rosa
multiflora par l'aquarelliste Pierre-Joseph Redouté Wikipedia
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Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) est sans doute le plus connu de ces artistes qui sont passés maîtres dans l'art de représenter les fleurs, il est connu surtout pour ses représentations de roses et il est le digne héritier des peintres flamands.
La photographie n'a pas tué l'illustration botanique, car le dessin, et l'aquarelle scientifique restent irremplaçables pour décrire la plante sous tous ses aspects et sous tous les plans.
Voir aussi dans ce blog :
mardi 26 mai 2015
Achillée
J'ai découvert cette variété naine de la plante d'Achille au marché aux fleurs de Guilherand, le long du Rhône, qui a eu lieu au début du mois de mai(voir ici). Ici les fleurs sont considérablement agrandies, en fait elles sont de l'ordre du centimètre.
L'achillée est une plante comestible, les feuilles séchées peuvent agrémenter une salade, et dans certains lieux, elle parfume la bière. En agriculture, elle accélère la décomposition du compost.
lundi 25 mai 2015
Eglantier
Les églantiers, blancs ou roses, sont nombreux un peu partout, pas seulement au bord du Rhône. Mais j'ai bien aimé l'association avec la vue du clocher de la cathédrale de Valence.
dimanche 24 mai 2015
"Une Histoire de fleurs" une conférence de Valérie Chansigaud
Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de la nature, chercheuse au CNRS de Paris a donné une conférence le 21 mai 2015 à la Médiathèque Rhône Crussol de Guilherand-Granges.
Se détournant d'une simple histoire chronologique, elle a voulu nous parler de la place des fleurs, et par là même des jardins d'ornement, dans nos cultures. Car d’emblée il a été question de la place des fleurs dans nos civilisations, tant dans l'histoire que géographiquement. Il est bien évident que nous n'accordons pas tous, selon les époques et les latitudes la même place à la fleur ornementale, de sa quasi inexistence - dans les grottes préhistoriques ornées, chez les Amérindiens - à la surabondance de fleurs - Océanie, Inde...
Se détournant d'une simple histoire chronologique, elle a voulu nous parler de la place des fleurs, et par là même des jardins d'ornement, dans nos cultures. Car d’emblée il a été question de la place des fleurs dans nos civilisations, tant dans l'histoire que géographiquement. Il est bien évident que nous n'accordons pas tous, selon les époques et les latitudes la même place à la fleur ornementale, de sa quasi inexistence - dans les grottes préhistoriques ornées, chez les Amérindiens - à la surabondance de fleurs - Océanie, Inde...
Chez nous, sautant le Moyen-Age et sa symbolique, Valérie Chansigaud a situé le départ de notre amour pour les jardins d'ornement à la Renaissance. Mais notre amour du jardin et des fleurs nous coûtera peut être l'avenir de ces cultures. L'industrialisation, l'universalisation et les échanges, les modifications apportées aux fleurs, les prélèvements abusifs, etc, tout cela menace l'avenir de nos jardins.
Parmi les dangers, le développement d'espèces invasives, et cela ne vaut pas que pour les plantes. Par intérêt pour la diversité, la nouveauté, voire pour lutter contre des prédateurs, nous introduisons des espèces exotiques qui, ne rencontrant pas d'obstacles naturels, prennent parfois le pas sur les espèces locales.Par exemple, le buddléia,
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fleurs de buddléia - mon ex-jardin de Carpentras |
A postériori j'ai honte à présent d'avoir planté un buddléia dans mon ex-jardin de Carpentras, et ce à côté d'une herbe de la Pampa, que par contre je n'avais pas plantée, et qui fait partie aussi de ces invasives.
Parmi ces invasives, c'est le lantana camara que Valérie Chansigaud a désigné comme la "super star", une plante que rien ne semble contrarier lorsqu'elle s'est installée, parlez en aux Australiens, aux Indiens, à l'Afrique du Sud, par exemple. Là aussi j'ai eu un peu honte, mais je suis soulagée aussi, moi qui n'ai jamais pu conserver un lantana, peut-être n'était-ce pas la même variété.
Autre exemple, l'ambrosia artemisiifolia, l'ambroisie à feuilles d'armoise, bien connue dans notre région pour être allergène en plus d'être envahissante.
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L'avenir n'est pas souriant pour nos jardins, mais si ce n'était que cela, il n'est pas rose pour toutes nos plantes, pas seulement les décoratives.
Retrouver Valérie Chansigaud :
"Une Histoire de fleurs, entre nature et culture"12 questions en 12 chapitres
qui interrogent les multiples liens culturels qui nous unissent
au monde des fleurs.240 pages
ISBN : 978-2-603-02082-1Son site : http://www.valerie-chansigaud.fr/
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sur le NET
samedi 23 mai 2015
Des herbiers en ligne sur le web
Sur le Net toujours, on trouve aussi des herbiers en ligne.
Bonne
nouvelle! En effet les herbiers sont fragiles, ils doivent être
conservés dans des conditions idéales de température,
d'hydrométrie... Et pourtant ils constituent une vraie richesse pour
témoigner de la biodiversité. On découvre encore de nouvelles
espèces alors que certaines ont disparu.
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Avignon - herbier Requien
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Si l'herbier Requien
est l'un des plus importants de France, il n'est pas encore numérisé,
tout comme l'herbier de Jean-Henri Fabre dont on peut se procurer des
reproductions à
l'Harmas,
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Herbier J.H. Fabre |
Le
plus important herbier de France, et même du Monde, est celui du
Muséum national d'histoire Naturelle de Paris, qui vient d'être
restauré, et les locaux ouverts au public, le plus grand herbier du
monde ICI et en vidéo ICI
Parmi
les herbiers en ligne
:http://sciweb.nybg.org/science2/VirtualHerbarium.asp
jeudi 21 mai 2015
Les fleurs du Bristish Museum
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Aquarelle Jan
van Huysum
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Jan Van Huysum est un peintre hollandais du XVIIIe passé maître dans l'étude des fleurs. Il est possible de voir l'une de ses oeuvres au musée des Beaux-Arts de Lyon : Vase de fleurs avec un nid, huile sur toile, 79 × 60 cm - http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_van_Huysum
ainsi qu'au musée du Louvre : Vase de fleurs dans une niche ICI
ainsi qu'au musée du Louvre : Vase de fleurs dans une niche ICI
D'autres fleurs du British Museum :
mercredi 20 mai 2015
Nigelle
Des nigelles poussant dans un talus, sans doute échappées d'un jardin proche.
Guilherand, route de Toulaud.
mardi 19 mai 2015
lundi 18 mai 2015
Les fleurs brodées de Louise Bourgeois
"J'ai
découvert ce petit opus grâce à la Médiathèque d'Avignon, comme
beaucoup d'autres. Il est en fait le catalogue d'une exposition
consacrée à Louise Bourgeois à la Maison
de Balzac du 3 novembre 2010 au 6 février 2011,
projet maintenu malgré le décès de l'artiste en juin 2010".
Louise
Bourgeois se retrouvait dans le personnage d'Eugénie Grandet. Comme
l'héroïne de Balzac, Louise Bourgeois, était très liée à sa
mère (la
série des "maman", araignées géantes),
comme elle aussi elle a pratiqué la broderie dans sa jeunesse. Comme elle aussi, elle était née et avait grandi dans un milieu bourgeois étouffant.
Pour cette exposition elle revenait à la broderie, avec notamment ces fleurs brodées présentées comme dans un herbier, et dont la fragilité romps avec le monumental de certaines des "araignées".
Extraits de l'article consacré à Louise Bourgeois, que j'avais retrouvée lors de l'exposition "Les Papesses" en 2013, sur mon blog "Entre Toiles et Papiers" ICI
http://lucileee.blog.lemonde.fr/2010/11/02/louise-bourgeois-a-la-maison-de-balzac/
Les
Papesses - Exposition du 9 juin au 11 novembre 2013 - Collection
Lambert et Palais des Papes - qui réunissait Louise Bourgeois
- Camille Claudel - Berlinde de Bruyckère - Kiki Smith et Jana
Sterbak.
vendredi 15 mai 2015
Le carmin - le rouge kermès - la cochenille
La
pourpre a été dès l'Antiquité la couleur associée au pouvoir.
Elle était extraite de coquillages le murex et le purpura, et elle
est si précieuse que des contrefaçons et des substituts lui sont
préférés. Elle disparait après la chute de Byzance en 1463.
C'est
un autre animal qui va fournir le rouge du Moyen-Age, ou plutôt les
rouges, du carmin au vermillon
en passant par le cramoisi,
l'écarlate...
La cochenille du chêne Kermès, Kermes
vermilio,
petit ver.
![]() |
Quercus coccifera Le
Chêne des garrigues ou Chêne kermès Wikipedia
|
Le chêne Kermès est un petit arbre
méditerranéen, qui pousse dans le sud de la France, en Espagne, ses
feuilles sont très piquantes. La cochenille est un parasite,
de forme ronde, qui vit sur les tiges . Ramassée et séchée puis
broyée pour en extraire le pigment. "La récolte, par matinée,
était d'environ 1 kg de “graines”, de quoi produire 10 à 15 g
de pigment pur." Wikipedia
Cet insecte qui est la
hantise des jardiniers - il est très difficile de s'en débarrasser - a coloré les draps précieux et les enluminures du monde médiéval.
Jusqu'à la découverte du Nouveau Monde et l'arrivée de la
cochenille du cactus- Dactylopius
coccus,
dont le pouvoir colorant est supérieur et le coût moins élevé.
![]() |
Wikipedia |
La cochenille du nopal, est récoltée
de deux manières, soit par infection de cactus existant puis
récoltée à la main ; soit par l'implantation de petits paniers,
les nids zatopèques. La teinture est extraite des femelles et les
couleurs vont de l'orangé au pourpre profond. Les insectes doivent
être tués, par immersion, avant d'être séchés. "Il faut
environ 70 000 insectes pour produire une livre de teinture de
cochenille." Wikipedia
Il est possible de se procurer aujourd'hui le carmin issu de la cochenille du chêne Kermès, notamment ici :
![]() |
Conservatoire des plantes tinctoriales de Lauris |
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jeudi 14 mai 2015
l'arbre à perruques du bord du Rhône
Cotinus coggygria, arbre à perruques, ou encore barbe de Jupiter dans la lumière. Sur le bord la promenade le long de la Voie Bleue, à Guilherand Granges.
mercredi 13 mai 2015
Euphorbes - avec sauterelle...
Le long de la "Voie Bleue" et donc du Rhône, les euphorbes sont partout, ici, la "floraison" est un peu passée. J'ai pris des photographies sans voir la sauterelle.
Et pourtant elle est bien là...
mardi 12 mai 2015
Coquelicots dans la plaine de Soyons
Coquelicots dans un champ de blé, dans la plaine de Soyons, devant l'une des fermes qu'il reste encore :
Voir aussi l'article sur mon autre blog, "D'un Pont l'autre"
dimanche 10 mai 2015
samedi 9 mai 2015
vendredi 8 mai 2015
Livre d'Heures du "Maître des Fleurs" sur Gallica
Gallica, la fenêtre numérique de la BNF, met en ligne des livres d'heures de la Bibliothèque de l'Arsenal.
Descriptif de celui présenté : livre d'heures -1401 Manuscrit - Parchemin. - 112 feuillets. - Écriture du XVe siècle, à longues lignes. - 222 × 155 mm. - Reliure en maroquin rouge, à fils d'or. Tranches dorées.
A feuilleter sur :
mercredi 6 mai 2015
Lilas du Jardin des Doms - Avignon
Parmi mes photographies coup de cœur, celle-ci prise en avril 2014, alors que j'habitais encore Avignon et tout près de l'ancienne prison, en arrière plan des lilas. Cette photographie a valeur de symbole, plus qu'elle n'a de qualités photographiques, tous nous espérons que ce bâtiment connaîtra une nouvelle chance et deviendra un lieu de culture, comme l'exposition "La Disparition des Lucioles", proposée par la Collection Lambert, l'a laissé entrevoir.
dimanche 3 mai 2015
Les lupins sur le marché aux fleurs de Guilherand
Une petite photo rapide pour garder un souvenir de ces lupins, rare d'en voir de si beaux. Ambiance du marché au fleurs et aux plantes du printemps sur la promenade du bord du Rhône. J'ai été bien trop occupée à regarder et chercher ce que je voulais... et trouver, pour prendre des photos.
vendredi 1 mai 2015
Le coquelicot
Pour illustrer le mois de mai de mon calendrier 2014, j'avais choisi l'une des fleurs emblématiques de ce mois, non pas le muguet, mais le coquelicot.
Le
coquelicot, papaver
rhoeas,
pavot
ou encore ponceau, comme toutes les plantes
que j'ai choisies, est comestible.
- Les pétales et les graines se ramassent de mai à juillet. Pincer les pétales et tirer, on épargne ainsi le bulbe et les pistils.
- Crues, les pétales de coquelicots égayent une banale salade verte.
- Cuites, on peut en faire des sirops, des bonbons, des liqueurs, et des tisanes.
- Si les graines se consomment, les fruits sont, eux, toxiques.
- Le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge.
Soupe
de Ponceau
–
appréciée de Louis XIV
250g
de jeunes feuilles de coquelicots
200g de jeunes pousses d'ortie
3 pommes de terre
200g de jeunes pousses d'ortie
3 pommes de terre
Vous
pouvez préparer la soupe selon votre façon de faire. En général
je fais d'abord "suer" des oignons dans un peu d'huile,
idem pour les légumes choisis. Ensuite je verse l'eau et je rajoute
les pommes de terre.
Sirop et gelée
de coquelicot
Mettre l’eau à bouillir avec un jus
de citron- ajouter les pétales, attendre l’ébullition et couper
le feu- laisser infuser une heure puis filtrer en exprimant bien à
travers un linge, puis peser le jus recueilli.
Sirop :
Ajouter le même poids de sucre et porter à nouveau à ébullition.
Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser cuire très
doucement deux à trois minutes en tournant, jusqu'à la consistance
désirée. Arrêter la cuisson et verser dans des bouteilles
préalablement ébouillantées.
Gelée :
ajouter 80% du poids en sucre contenant le gélifiant. Mettre à
cuire avec le sucre en tenant compte des instructions du paquet.
Mettre en pots stérilisés et retournez les jusqu’à complet
refroidissement. Le gelée doit figer rapidement quand on en dépose
une goutte sur une assiette froide.
Champ de coquelicots dans les Alpes de
Haute Provence : contrairement au bleuet, le coquelicot a résisté
aux pesticides et à l'agriculture moderne.
Article transféré depuis Entre Toiles et Papiers
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