mardi 8 septembre 2015

Bryone ?


J'ai photographié cette liane sur le bord du Rhône en mai dernier et j'ai publié une photo sous le titre "bien arrimée" - ICI. Ce qui m'avait frappée en effet c'était les vrilles lancées à l'assaut des plantes environnantes. En travaillant à mon calendrier 2016, dans lequel figure la bryone, j'ai trouvé le parallèle avec cette plante que j'avais déjà dessinée pour mon "herbier imaginaire" en 2013 :

d'après l'Herbier oublié

ainsi que d'après un ouvrage consacré aux plantes du Moyen-Age :


Les recherches que j'ai effectuées cette année, ainsi que le dessin pour mon nouveau calendrier, m'ont permis de retrouver le parallèle avec cette "sauvageonne" photographiée ci-dessus. (*)

La bryone est une plante grimpante vivace des haies dont les vrilles à retournement donnent des tiges pouvant atteindre 6 mètres. Les baies sont toxiques  et dans les jardins il vaut mieux la cultiver comme plante d'ornement que de tenter de la consommer, et ce même si dans certains pays on mange les jeunes pousses en omelette.
Elle est irritante par simple contact. Ses baies et sa racine sont plus ou moins toxiques et provoquent vomissements, diarrhées, délire, crampes. La racine, lavée plusieurs fois et râpée a servi de fécule, notamment pendant la Révolution. Dans la médecine populaire elle était utilisée comme purgatif et remède contre les rhumatismes, non sans risques, d’où son nom de navet du diable. 

Wikipedia

Au XIIe siècle, la bryone passe pour augmenter la tolérance à l'alcool.  Hildegarde de Bingen  indique : « Pour se garantir de l'ivresse, boire du jus de bryone avec autant de vinaigre, ainsi toute la semaine on ne sera point ivre ».  Elle était aussi considérée comme une  plante magique associée à la magie blanche, notamment pour sa ressemblance avec la mandragore.

A suivre... :

(*) : le calendrier est encore à l'état d'ébauche, je publierai les dessins en 2016...

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